Emilie Eve Rose « sweet, sweet vampire... »

Emilie Eve Rose « sweet, sweet vampire... » Claire10

Rose, Emilie Eve
29 ans

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Histoire:

GENESE « Tout a commencé pour la jeune Rose un 19 juin. Un grand manoir sombre et austère, planté sur une petite colline dans une petite ville des Etats-Unis, Little Lake. Au premier abord, on aurait pu croire que le vieux manoir était abandonné, avec son aspect vieillit et sale - du fait des murs grisâtres - et ses vitraux sombres ne laissant s'échapper aucune lumière. Mais si l'on y faisait bien attention, on pouvait alors remarquer que les haies étaient toujours taillées à la perfection, ainsi que la pelouse, et que, parfois, de la fumée virevoltait au dessus de la cheminée, se dissipant dans l'air. Ce jour-ci, il ne faisait pas très beau, et plutôt froid pour le mois de juin. Cependant, aucun feu ne semblait être allumé. Mais si l'on regardait bien à travers un vitrail représentant d'étranges créatures à trois têtes se battant avec des géants difformes, on pouvait peut être voir une lueur danser derrière les épais carreaux. Derrière, se trouvait la chambre de Miss Katherine Norah Johnson, éclairée par quelques dizaines de bougies, flottant dans les airs. A ce moment là, la pièce n'était pas calme du tout, et l'ambiance contrastait étrangement avec le calme et le ciel uniformément gris de l'extérieur. Cette femme criait avec douleur, tandis qu'un médecin se concentrait, lèvres pincées. Mais un troisième homme était là aussi, aussi discret que muet, semblant vouloir se fondre dans le décor, le visage tout blanc. Les cris redoublèrent alors et quelques minutes plus tard, on entendit des cris et des pleurs de bébé. Ce petit être, c'était Emilie. Et tandis qu'on amenait le bébé dans une cuvette pour les rincer, l'homme qui était resté dans son coin sortit de la pièce, et on entendit des bruits de pas qui s'éloignait en courant. Leur père les quittait déjà. Jamais ils ne le revirent - ou le virent, tout simplement. Quelques années plus tard, nous retrouvons deux enfants : Emilie Eve, mais également avec elle Daeron Evan, de trois ans son aîné, se chamaillant et s'amusant dans le grand salon triste du manoir tandis que leur mère parlait d'une voix sourde avec un homme assez âgé et à l'air sévère. Ce fut cet homme qui leur apprit tout ce qu'ils avaient à apprendre en tant que jeunes enfants bien éduquées : il leur appris les rudiments de la langue ainsi que l'histoire, les mathématiques, le français, etc. Bref, tout ce qu'il leur fallait pour bien se développer, et devenir de jeunes gens respectables et cultivés. Mais ces leçons n'étaient pas vraiment de leur goût. Leur précepteur était sec et autoritaire, mais également très sévère... Toujours, Emilie gardera un extrême mauvais souvenir de ce vieil homme, et encore aujourd'hui, il en fait encore quelques mauvais rêves. Heureusement qu'à côté de cela,elle avait son frère. En effet, les jeunes enfants ont toujours grandit ensemble, et depuis touts petits, ils étaient inséparables. Chaque bêtise, chaque avancée dans la vie, ils la faisaient ensemble. En fait, leur terrible manque d'affection et d'amour, ils le retrouvaient l'un dans l'autre. Par ce que de l'amour et de l'affection, ce n'était certainement pas chez leur mère qu'ils allaient en trouver, ça non ! Cette femme a toujours été très sévère avec eux, exigeant d'eux le meilleur. Mais malgré cela, les deux jeunes enfants ne pouvaient s'empêcher d'aimer leur mère. Car au fond, ils savaient qu'elle était une jeune femme en or, mais l'aigreur qu'elle avait, elle le devait à une vie dure et à des expériences avec les autres plus que catastrophiques. C'est alors qu'un jour, leur mère devint moins austère, légèrement plus douce, et puis, au fur et à mesure que l'année de ses 15 ans s'écoulait, miss Johnson devint même la mère aimante dont les deux jeunes enfants avaient toujours rêvé. Certes, ils n'avaient toujours pas le droit des échanges trop chaleureux, mais ils sentaient que cela allait de mieux en mieux. Leur mère devenait même... Heureuse ! Et ils ne tardèrent pas à comprendre pourquoi, car un an et demi plus tard, leur mère ramena un homme à la maison James Henri Rose. Aussitôt, les deux adolescents ne purent que l'adorer et lui vouèrent un quasi culte. C'était l'homme qui leur avait rendu leur mère, c'était l'homme qui leur avait rendu leur vie. Emilie et Daeron avaient de nouveau espoir. Et ils n'avaient pas tort. Leur vie s'améliora nettement et ils fondirent une famille heureuse, même si encore bien stricte. James Henri devint leur père : 'adoptif' pour certains, mais pour Emilie, il était le seul et l'unique, il était le père qu'elle avait toujours eu envie d'avoir. Leur petite vie de famille s'écoula ainsi durant les années, menant les jeunes enfants à la fin de leur adolescence. Mais tout cela devait être trop beau non ? En effet, c'était le lendemain des 23 ans de la jeune Emilie. Il faisait un soleil éblouissant, cela dit, au loin, on pouvait discerner un orage grondant et menaçant. Mais pourquoi s'en préoccuper ? La vie était belle. La veille, elle avait eu plein de cadeaux, et avait passé une excellente journée en famille, à se goinfrer de gâteaux et à se prélasser dans le jardin. Son frère avait dû partir tôt le matin, pour retourner à la Fac. Et la jeune Emilie Eve ne devinait pas du tout ce qui se tramait. La nuit tomba... Tout se passa très rapidement, et brutalement. Des scènes ultra-violentes et sanguinolentes, pleines de désespoir et de cris. Oh, ces hurlements ! La peur, la haine, le désespoir... Et puis, plus rien. Lorsqu'il s'était réveillée, Emilie se sentait... Différente. Et en effet, elle l'était. Elle était devenu un vampire, un monstre. Un de ceux qui venaient de tuer sa famille ! Mais elle ne put faire autrement que les suivre, car désormais, elle devait survivre. Puis, un jour, elle découvrit la présence de son grand frère dans une petite ville dans les Carpates. C'est à ce moment qu'elle quitta sa 'famille' pour atterrir là-bas. »

I REMEMBER, WHEN I WAS YOUNG... « Le réveil sonna, réveillant la jeune fille d'une manière brutale. Emilie ouvrit les paupières, la lumière du jour l'aveuglant momentanément. Elle sortait doucement de son rêve qu'elle commençait d'ailleurs déjà à oublier lentement... Elle se releva alors, faisant glisser la couverture de ses épaules. Le doux chant des oiseaux résonna à ses oreilles et Emilie tourna un oeil vers l'extérieur. Les rayons du soleil perçaient à travers les feuilles des arbres puis les carreaux pour réchauffer son visage. Un sourire se dessina lentement sur ses lèvres. Elle venait tout juste de se souvenir. Aujourd'hui, c'était le jour de son anniversaire : elle avait 16 ans. Elle se débarrassa rapidement de sa couverture et sauta au bas de son lit. Des bruits provenaient d'en bas, lui signifiant qu'elle n'était pas la seule à être éveillée. L'excitation naquît dans ses veines, se propageant dans tout le corps tandis qu'elle se précipitait pour ouvrir la porte et sortir dans le couloir, encore en caleçon & débardeur. Une odeur alléchante vint alors s'insinuer dans ses narines, la faisant saliver abondamment. C'était l'odeur de bonnes gaufres faites maison... Elle marcha d'un pas fébrile mais rapide le long de ce couloir, puis descendit quatre à quatre les marches menant au salon. Mais elle n'attacha aucune attention à cette pièce, et se tourna vers l'entrée de la cuisine. Elle poussa la porte à battant, et l'odeur se fit encore plus forte, embaumant la pièce d'un goût de gourmandise et, oui aussi, de bonheur. Tous les visages se tournèrent vers elle. Sa mère, son frère et Henri étaient tous assis autour de la grande table, de grands sourire ancrés sur leurs visages.

« Joyeux anniversaire Milie !!! »

Ce son et cet enthousiasme sonnaient tant comme un bonheur retrouvé qu'il suffit à faire dessiner un sourire extatique sur le visage de la jeune fille. Emilie alla alors s'installer sur la chaise vide à côté de son frère. En face d'eux se trouvaient sa mère, et l'homme qui devenait peu à peu un père. Enfin, elle retrouvait une vie normale et heureuse. L'homme pris alors l'assiette remplie de gaufres chaudes et la lui fourra sous le nez. Cette image qu'elle a ancré dans sa tête, et le goût de ces gaufres représentent depuis ce temps là le goût du bonheur. Bonheur qui lui échappera une nouvelle fois quelques années plus tard. »

& I REMEMBER WHEN I BECAME WHAT I BECAME... « Cet épisode fut certainement le plus marquant de sa vie. Cela se passa le lendemain de son 23ème anniversaire. Tout s'était passé à merveille, comme pour ses précédents anniversaires depuis son premier réel moment de joie pour sa venue au monde. Elle était allée voir une amie et dépenser les sous qu'on lui avait offert la veille en shopping, juste après avoir dit au revoir à son frère qui était retournée à la fac. Elle avait mangé en ville, puis l'après-midi elle était restée en terrasse d'un café à papoter avec une amie. Le soir, ils avaient mangé dans le jardin car malgré l'orage qui pointait, on avait toujours au dessus de leur têtes un grand soleil, distribuant ses rayons sans aucune réserve. Puis, peu à peu, les rayons du soleils ne les atteignirent plus vraiment, embrasant un ciel de plus en plus orageux et sombres. Les lumières de la ville s'allumèrent, on alluma même des bougies sur la table du jardin. Des créatures surgirent alors de la pénombre, comme s'ils surgissaient du néant. Emilie n'eut même pas le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Une dizaine de monstres aux dents aiguisés, à la peau pâle et aux yeux rouges se ruèrent sur eux en proférant des cris indistincts et des grognements bestiaux. Sous la peur, sa mère s'était relevée, puis d'un geste brusque, elle avait reculé, se prenant les jambes dans sa chaise, puis tombant en arrière et son père adoptif avait alors accouru vers elle. La jeune fille, elle, ne pouvait pas même bouger. Un véritable orage faisait rage en elle où se mêlait l'effroi de voir de telle créatures, la peur pour sa famille, l'angoisse de savoir ce qu'il allait advenir, mais également - et étrangement - de la curiosité à propos de ces monstres... La scène se passa très rapidement, et dans son esprit, c'était comme si elle se passait en flashs. Son père se retourna vers elle en criant :

« COURS EMILIE ! »

Jamais elle n'avait entendu une voix qui contenait autant de peur. C'est à ce moment là qu'elle se mis à paniquer. Elle se leva brusquement de sa chaise, et recula, au même moment où un groupe de ces créatures à l'apparence humaine se ruait sur sa famille, les engloutissant presque. Ils avaient complètement disparu de son champ de vision, remplacés par des membres enveloppés de noirs. Mais elle ne pouvait pas voir leurs visages, tous tournés vers leurs deux victimes. Emilie se rendit alors compte que ses parents allaient certainement être tués, car la violence des gestes et de l'attitude de ces créatures ne laissaient présager aucune autre fin. La peur se peignit sur son visage, et elle s'élança vers eux.

« NOOOOOON !!! »

Mais une des créatures qui n'avait pas choisi ses parents comme cible lui sauta dessus et la fit tomber violemment à terre, lui coupant le souffle par la même occasion. Emilie crût alors voir sa dernière heure arriver. Le monstre fondit sur elle tel le prédateur qu'il était, et désormais son visage livide et avide de sang frais se retrouvait à quelques centimètres du sien. Elle pouvait voir chaque détail : sa peau lâche, marquée par des cernes noires, des lèvres d'un rouge presque indécent, étirées en un long sourire carnassier, des pommettes hautes et saillantes et ces yeux, ces yeux... Ces yeux d'un rouge flamboyant où l'on pouvait lire nettement l'avidité et l'attrait que la jeune fille semblait avoir pour la créature. C'est à ce moment là qu'il ouvrit la bouche, et Emilie remarqua alors les canines, plus longues et pointues que la normale, et elle comprit quelle était cette chose qu'elle avait au dessus d'elle, toute prête à la dévorer. Un vampire... Dire qu'elle avait toujours pensé que les phénomènes surnaturels étaient des mythes tout justes bons à faire peur aux enfants. Mais là elle se trouvait en face d'une de ces choses, et la réalité la frappait de plein fouet. Sans même qu'elle ne s'en rende compte, des larmes coulaient à flot de ses yeux. La mort approchait. Après que le vampire se soit léché les babines, il pencha enfin la tête vers son cou... Emilie ferma les yeux, attendant alors de sentir ses crocs se planter dans son cou. Mais c'est tout autre chose qui se passa. Elle entendit une voix forte et menaçante, provenant de quelques mètres plus loin.

« Laisse-la ! Elle est à moi ! »

Emilie fut tellement surprise qu'elle ne réagit même pas. De toutes façons, pouvait-elle faire quelque chose ? Elle ne put que ré-ouvrir les yeux en les écarquillant, regardant comme dans un rêve l'horrible créature se relever et s'éloigner d'elle à contre-coeur, sourcils froncés, les muscles du visages tendus. Emilie se releva alors rapidement sur les coudes, la pensée folle qu'elle pourrait peut être s'en sortir lui traversant l'esprit. Elle se mis alors à reculer sur les coudes, rampant sur le dos. Mais bien vite, elle vit une silhouette s'approcher à grands pas d'elle, l'air menaçant, et imposant. C'était un grand homme en manteau long de cuir, les cheveux d'un noirs de jais en bataille. Lui, n'avait pas un air si bestial que cela. Ses yeux étaient d'un noir tout à fait normal - à part peut être le fait que l'on pouvait y discerner une lueur qui faisait froid dans le dos - ses traits étaient presque amicaux, et un fin sourire ne dévoilant pas ses dents était ancré sur ses lèvres. Emilie s'arrêta. Cela ne servait à rien d'essayer de s'échapper, elle l'avait bien compris. La peur la tenait au ventre, elle en avait presque envie de vomir. Il s'approcha alors d'elle et s'agenouilla devant elle. Il se pencha tant et si bien que leurs nez se touchaient presque. C'est alors qu'il passa sa main droite dans le bas de son dos et la pris fermement, la tenant immobilisée. Emilie ne savait pas quoi faire, pas quoi dire... Les futurs évènement lui échappaient complètement. Le vampire approcha alors ses lèvres de son oreille et il lui murmura d'une voix qui lui donna des frissons :

« Ne t'en fais pas, tu vas aimer. »

Et quelques secondes plus tard, elle sentit les canines du vampire s'enfoncer dans sa chair, comme si elle avait été faite en beurre. Ce fut comme deux petites piqûres. Et étrangement, à part la première sensation désagréable... Elle apprécia. Sentir son fluide vitale sortir d'elle fut une chose étrangement agréable, ce qui lui faisait d'ailleurs peur. Elle sentait sa vie se vider de son corps pour aller se déverser dans le gosier de la créature qui buvait son sang. Lentement, elle ferma les yeux. La fatigue montait, et elle avait de plus en plus envie de dormir, de moins en moins de force. Puis, ce fut le trou noir. Et ensuite, elle vécut quelques moments de conscience, venant par sortes de flashs. Elle se réveilla un moment, où elle était encore dans son jardin. On l'avait assise contre un arbre, et ce qu'elle aperçu lui fit horreur. Le vampire qui venait de la saigner était en train... de se saigner lui-même, faisant couler le sang le long de son bras, atterrissant sur les lèvres de la jeune humaine. Il avança alors son bras et les lui entrouvrit. Lentement, elle but quelques gorgées d'un sang chaud et visqueux ; jamais elle n'avait goûté quelque chose d'aussi révulsant. Et de nouveau, ce fut le trou noir. Elle se réveilla alors une nouvelle fois. On la portait. Encore la même créature. Mais que faisait ce vampire ? Où l'emmenait-il ? Sa tête était tombée en arrière et ballottait au gré des mouvements de celui qui la transportait. Elle reconnu une ruelle étroite et sombre. Une odeur étrange embaumait le lieu, et Emilie fronça légèrement le nez. Une vague sensation de soif s'insinua en elle avant qu'elle ne retombe dans les pommes. Puis, des bruits. Des voix entremêlées, des choses que l'on déplaçait, des respirations rauques. Emilie n'était pas morte... Et elle n'était pas seule. Ellel ouvrit brusquement les paupières et elle discerna autour d'elle des silhouettes.

« Qu'est ce que... ? »

Mais elle n'avait pas fini sa phrase. A vrai dire, juste après l'avoir commencé, elle ne savait même plus ce qu'elle avait eu envie de demander. Car à cet instant, elle venait de reconnaître les monstres qui les avaient attaqués, elle et sa famille, et en même temps une sensation de soif, un besoin étrange de boire s'empara d'elle, comme si c'était une chose irrémédiable. Mais ce n'était pas une soif habituelle. Elle avait envie de quelque chose de particulier, mais elle ne savait pas quoi. Elle posa alors son regard complètement perdu et désarçonné sur la créature qui lui avait bu de son sang. Mais au lieu de ne ressentir qu'une haine et un dégoût profond, elle ressentit également une pointe... de sentiment d'appartenance. Comme si elle lui appartenait, à lui... Ou à sa race. C'est à ce moment qu'elle commença à comprendre. Une angoisse naquit tout au fond d'elle-même et commença à prendre de l'ampleur. Elle grossit, grossit, grossit... Emilie regarda alors autour d'elle d'une manière presque affolée. Elle se trouvait dans un entrepôt désaffecté en compagnie d'une dizaine de vampire. Son regard se posa alors de nouveau sur celui qui était en fait son néo-créateur et un sourire se dessina sur son visage blanc et étrangement séduisant.

« Bienvenue chez toi. »

Emilie se releva brusquement. Et c'est là qu'elle les sentit. Elle sentit ses canines qui avaient poussé et étaient devenues plus pointues. Elle comprit que cette étrange soif qu'elle ressentait c'était un besoin de se nourrir, ce besoin qu'elle allait ensuite éprouver en permanence ; un besoin de sang et de chair fraîche. Et pour la première fois, elle sentit au fond d'elle une envie de violence et de destruction. Elle faisait désormais partie des leurs. »

BUT NOW... « Emilie était toujours avec ce clan. Ce clan dont un vampire faisait partie : le vampire qui l'avait transformée. Pour se protéger et pour tenter de survivre en tant que toute nouveau vampire, elle avait été obligée de rester parmi eux, parmi ces monstres qui avaient massacré sa famille et l'avait changée en un monstre sanguinaire et horrible. Cela s'était passé il y a tout juste six an. Cela faisait déjà six an que ses parents étaient morts, et qu'elle avait perdu son frère. Qui sait ce qu'il avait bien pût devenir ? Savait-il qu'elle n'était pas morte ? Non, certainement pas. Quelques jours après le massacre, elle avait vu un article dans le journal qui faisait acte de tout ce qui s'était passé. Et pour son cas, ils avaient dit qu' 'elle avait dût être tellement torturée ou autre, que l'on avait même pas pu retrouver son corps'. Alors oui, son grand frère devait certainement croire qu'elle était morte. Mais elle, elle savait que son frère était toujours vivant, et elle allait le retrouver. Les six années qui venaient de s'écouler n'étaient cependant pas celles pendant lesquelles elle avait pu retrouver son frère, ni même tenter de le retrouver. Elle n'avait pas pu se le permettre car elle était obligée de rester en permanence avec son clan. Pourquoi ? Tout simplement parce que sinon elle ne pourrait pas survivre. Alors elle s'est contentée de les suivre partout où ils allaient, devenant l'ombre de son créateur ; elle était devenu sa poupée, sa marionnette. Son créateur faisait ce qu'il voulait d'elle. Cette période fut la période la plus sombre de sa vie, et encore aujourd'hui lorsqu'elle il y repense, elle s'en rappelle comme d'un cauchemar. Ce n'était qu'horreur, violence, sang et massacres. Aujourd'hui encore, elle essayait d'oublier ces moments où son côté le plus obscur était ressortit. Mais une petite lueur d'espoir s'était alors allumée il y a quelques jours. Il y a quelques jours, elle avait lu dans les journaux un article qui parlait d'évènements dans le comté de Carpates. Et il y avait été fait mention d'un nom... Celui de daeron. Alors depuis, elle y avait énormément pensé.

« A quoi penses-tu ? »

Il avait passé sa main derrière son dos pour l'amener jusqu'à lui et la bloquer contre son torse. Exactement de la même façon qu'il l'avait fait pour la transformer. C'était un vampire autoritaire et sévère qui menait son clan d'une main de fer dans un gant de velours. Il avait un tel charisme qu'elle ne pouvait même pas avoir sa propre personnalité. Ils se trouvaient dans un parc, la nuit, et faisaient un feu de joie. Et oui, les vampires avaient de drôles de passe-temps. Comme Emilie ne répondait pas, il lui agrippa les cheveux et lui tira la tête en arrière pour pouvoir planter son regard intense dans le sien. Emilie faillit alors flancher, mais elle se repris rapidement.

« A rien. »

Et pour éviter qu'il ne lui pose plus de question encore, elle soutint son regard et avança son visage pour déposer un baiser sur ses lèvres, baiser qui se finit en morsure. Elle sentit le goût de son sang sur ses lèvres s'en délecta. Elle sépara alors leurs lèvres et se faufila hors de son étreinte. Elle pencha légèrement la tête de côté et lui annonça d'un ton morne :

« J'ai soif, je vais aller chasser. »

Et elle se retourna d'un seul coup pour se diriger vers la sortie du parc. Elle enjamba quelques buissons qui auraient bien eu besoin d'un bon débroussaillage puis elle sauta par dessus une vieille grille en fer rouillé. Heureusement, personne ne la suivait. Personne ne se doutait de rien. Mais Emilie s'en allait pour de bon. Elle l'avait décidé quelques secondes plus tôt à peine. Elle se sentait enfin capable de se détacher de son clan, elle se sentait capable de survivre seule mais surtout, elle savait où se trouvait son frère, et elle allait enfin aller le retrouver. Et puis elle pouvait enfin quitter les monstres qui avaient tués, ou plutôt qui avaient massacré ses parents. Le dégoût n'avait cessé de la poursuivre pendant six ans, et elle allait enfin pouvoir lui échapper ; échapper à la haine, échapper aux monstruosités. Elle allait peut être pouvoir redevenir un peu elle-même...? Ses pensées tourbillonnaient en elle tandis qu'elle avait arrêté un taxi et qu'elle était en train de le conduire à l'aéroport, direction : Carpates. Arrivée là-bas, elle fit une reconnaissance du terrain. Elle se balada, s'informa sur l'histoire de ce village, et c'est alors qu'on lui raconta qu'une étrange famille venait de s'installer dans les environs. Emilie s'intéressa vaguement à eux, mais elle compris aussitôt qui ils étaient vraiment. Mais désormais, les personnes comme elle ne l'intéressaient plus... Non, la seule personne qui l'intéressait était son frère. »

Caractère:

« Emilie est un jeune femme très généreuse. Elle donne de sa personne aux gens, et sans compter. Parfois, on dit d'elle qu'elle est naïve, mais à vrai dire, elle pense que c'est elle qui reçoit le plus des autres personnes, car aider et donner, cela lui donne un réel plaisir. Elle est toujours de bonne humeur, et du coup, elle communique sa bonne humeur aux autres. Souvent, elle est vu comme un vrai petit rayon de soleil. Elle est une jeune femme très sûre d'elle, et de cette manière, elle prend des décisions rapidement - qu'elles soient importantes ou non, et dans des situations cocasses, elle garde son sang-froid intact, ce qui permet de rassurer certaines personnes. Mademoiselle Rose est aussi très sociable, elle va rapidement voir les gens qu'elle ne connait pas, et elle leur parle tout aussi facilement. Mais avant d'aller vers eux, elle passe dans une phase d' "observation", chose avec laquelle elle est très douée. Elle a aussi un grand sens de l'humour qui fait entre autres la cause de son grand charisme, ce qui contre-balancer le fait qu'elle soit très - trop ? - franc. Elle aime à s'amuser, et on dit souvent d'elle qu'elle est un peu folle... Mais même si Emilie va très rapidement vers les gens et est très sociable, elle n'a pas vraiment d'amis. Car en fait, elle ne laisse pas les gens l'approcher... Peut être par peur d'être blessée... Elle a toujours montré une bonne humeur à toute épreuve, et sans même qu'elle ne s'en rende compte, elle s'est du coup interdit de montrer tout sentiment. C'est à dire que, même si elle est triste, elle ne le montrera pas. Ainsi, certains peuvent être amenés à penser qu'elle n'a aucun sentiment, et qu'elle se fiche de tout, mais c'est bien le contraire, car justement, étant donné qu'elle ne montre pas ses sentiments, ceux-ci gonflent en elle et prennent parfois des mesures très importantes, jusqu'au jour où Emilie explosera, ou alors qu'elle confie enfin tout à un(e) ami(e). Mais il faut également avouer qu'elle a une très (très) grande fierté. Un autre de ses défauts, est que parfois, elle ne sait pas où s'arrêter dans la déconnade. Elle continue toujours, et il peut arriver à blesser des gens, sans même s'en rendre compte. Cela dit, ça, c'était surtout avant. Avant le grand changement qui survint dans la vie de Miss Rose. Car depuis sa transformation en vampire, la jeune femme est devenu plus triste. Désormais, on peut sans cesse voir une lueur de tristesse et de mélancolie pointer dans son regard. Emilie est également devenu plus prudente envers les gens, et elle les observe bien avant d'entrer en contact avec eux - enfin, s'ils lui laissent le choix évidemment. Malgré le fait qu'elle soit devenu vampire, la jeune femme n'a pas perdu toute son humanité. En fait, à part ses quelques crises d'hyper violence et de sadisme occasionnelles, et évidemment le fait qu'elle ai besoin de se nourrir de sang,Emilie est resté la même qu'avant. Toujours aussi douce, toujours aussi prévenante... La raison ? Son côté bestial et monstrueux n'a pas réussi à anéantir l'amour qu'elle portait pour sa famille, mais surtout pour son frère, qu'elle savait vivante. Finalement, on pourrait dire que c'est le fait de savoir son frère en vie qui a sauvé l'âme de la jeune Emilie Eve. »

Physique:

« Emilie a l'air d'une jeune fille distante et timide ? Et bien c'est tout le contraire, car cette apparence attirante cache une jeune fille au coeur d'or. En effet, ses beaux yeux bleus illuminent d'un éclat d'innocence et de constante joie de vivre... Parfois, on peut trouver également dans son regard une pointe de nostalgie ou de tristesse. Ses cheveux blonds sont ce qu'elle préfère chez elle. Ondulés et faciles à mettre en forme, elle ne se les coiffe quasiment jamais - et du coup ne perd pas de temps avec ce genre de futilités. Ils ont également la particularité d'attirer le regard et de les faire s'y perdre, car dès qu'une lumière vient à passer dessus, elle s'y reflète tant et si bien qu'elle rend ses cheveux encore plus sublimes, et qu'on ne peut alors qu'y porter le regard. En fait, Emilie est souvent considérée comme jolie. Il est vrai qu'avec son nez rond surplombant de fines lèvres légèrement rosées, et le tout encadré par un visage parfaitement ovale, elle a plus l'air d'un ange que d'un démon. Les garçons sont attirés facilement par elle, ce qui lui procure une étrange sensation d'euphorie, mêlée à de l'agacement, allez savoir pourquoi... Mais ce qui rend le visage de notre chère Emilie si craquant et si particulier est finalement son sourire. Un petit sourire toujours ancré sur les lèvres, lui donnant un air mystérieux et triste, et quand quelque chose l'amuse, alors son sourire s'étire jusqu'au coin de ses lèvres. Elle sourit souvent vraiment franchement, et son visage est souvent enjolivé d'un de ses fameux sourires en coin. Enfin, Miss Rose a un corps de femme. Nombreuses étaient les jeunes filles de sa classe qui avaient encore l'apparence de petites filles en phase critique d'adolescence - voire de pré-adolescence... - et elles la regardaient toujours avec une certaine jalousie. En effet, sa taille fine semble être dans ses gênes car son père semblait tout aussi fin qu'elle. En fait, la seule chose qu'elle paraisse tenir de sa mère est sa taille, une taille assez moyenne pour une jeune femme ; 1m63. »

I WANT MORE!

Situation Familiale:

« Célibataire. »

Liens

Emilie Eve Rose « sweet, sweet vampire... » 00fk1f10

Daeron E. Rose : « Daeron est le grand frère d'Emilie, mais en fait elle ne l'a pas vu depuis qu'elle est devenue vampire = elle ne l'a pas depuis six longues années. Auparavant la relation des deux jeunes gens étaient presque fusionnelle, certains même disaient qu'ils devaient être jumeaux malgré leur différence d'âge de trois ans. Daeron, c'était sa moitié sans laquelle elle ne pouvait vivre, c'était celui qui la soutenait dans tous moments ainsi que celui qui la comprenait au premier regard. Mais ce frère, elle l'a perdu à cause de ce qu'elle est devenu, & il n'est même pas au courant qu'elle vit encore. Son humanité, elle l'a gardé grâce à lui, & pour lui, car toujours dans son coeur elle gardera l'espoir de le retrouver. C'est d'ailleurs pour le retrouver qu'elle a décidé de débarquer à Carpates... Mais désormais une idée lui trotte dans la tête : comment réagirait-il lorsqu'il découvrira qu'elle est en vie... Et qu'en sera t-il de la découverte de sa nouvelle... situation de vampire ? »

OH!

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Comment as tu connu le forum?

Autre:

Désolée pour le double {enfin, voire même quadruple >.<} post, mais c'est pour prévenir que je pense avoir terminé ma présentation ! =)

validée

Merci beaucoup !!! <3

» Absence de miss Rose.
» Daeron E. Rose | james mcavoy