« Gaven Caldway ; dirty little secret. »

« Gaven Caldway est né au mois de Décembre de l'année 1700 et quelques, le 13 Septembre exactement. A cette époque-là, l'Angleterre était paisible mais cependant personne n'était à l'abris d'une nouvelle guerre contre la Grande-Bretagne. La mère de Gaven était une simple marchande de tissu qui faisait plus ou moins fortune chaque jours. Le père du jeune homme était un médecin d'une trentaine d'année environ, plutôt sympathique envers ses clients ainsi que ses amis mais tout le contraire envers sa famille et notamment envers Gaven. En apparence, il ne paraissaît pas bien violent ni même méchant mais ce côté-là, il ne le montrait qu'à son fils ; Gaven. Ce dernier se faisait effectivement battre par son paternel ; à grand coup de ceinture de cuir. Gaven âgé seulement de treize ans se rémémorait tant bien que mal ce qu'ils e produisait chaque jours, à la tombée de la nuit, dans leur vaste cottage où ils s'étaient installés. Tous les soirs, le petit garçon se décidait à écrire tout le mal qu'il devait endurer par la faute de son père dans une sorte de carnet personnel ;

Journal de G.C le 13 Octobre 1713 ;

« Cher X, voilà maintenant un mois jour pour jour que mon anniversaire est passé. J'ai eu treize ans le 13 September 1707 et on peut dire que j'en suis fier enfin, une partie seulement en est fièe. A vrai dire, l'autre partie de moi-même n'en peut plus. Je ne supporte plus ces conditions et surtout cette vie qu'on m'a donnée. Je suis jeune, mais tellement las de tout cela. Je ne veux plus faire parti de ce monde, je le clame haut et fort. Pourquoi mériter des coups de ceinture de la aprt de son paternel ? Ce dernier ne semble pas avoir accepté le fait que je sois son fils. Il est vrai qu'il aurait tant préféré avoir une fille. Ma mère quand à elle, on peut dire qu'elle n'accorde guère de temps envers son petit garçon, qui plus est son fils. A vrai dire, elle s'occupe tellement de son commerce qu'elle en oublie l'essentiel ; sa famille. Quand à moi, je l'aide à gérer son magasin, - le pauvre risque de tomber très vite si personne n'ose venir - en fabricant quelques tuniques, robes, ensemble ... Bref, encore un univers de fille et non de garçon. Après tout, quand je regarde tous ses garçons se promener le long des ruelles arborant fièrement leur nouvel uniforme, je me dis que je suis ainsi, tel que je suis. Les voir se pavaner de cette façon-là me dégoute .. vraiment. De même que mes parents, eux-aussi me dégoutent et me rendent pitoyable ...

Le jeune garçon grandit bien vite, se forgeant un nouveau caractère, une nouvelle carapace. Derrière son côté gentil et timide se cachait un être extrêmement seul et froid. Il grandissait comme tout enfant, à l'âge de vingt ans, il eut sa première rebellion envers ses deux parents. Ses parents vieillissaient et son père semblait avoir du mal à battre son propre fils, à tel point qu'il abandonna l'affaire, se rendant bien vite compte que son petit Gaven venait de mûrir et avait très certainement compris la leçon. Mais quelle leçon exactement ? Ce n'était pas la faute de Gaven s'il était né garçon et non fille.
Un matin d'hiver, sa mère tomba très malade ; son père ne put rien faire face à la cécité qui rongeait la vue de la vieille femme. Son père en devînt malade à tel point qu'il ne prit même plus la peine de se nourrir et encore moins d'apporter une quelconque importance envers son fils qui semblait d'avantage se murer dans le silence. Ce dernier ne travaillait plus - son père ayant vendu le magasin de se tendre épouse - et commençait dès lors à s'occuper de la santé qui s'aggravait de jours en jours de son père. Celui-ci restait anxieux et traumatisé par la mort de son épouse. Gaven avait beau lui donner à manger et à boire mais rien ne semblait lui convenir ... ce qui arrangeait les affaires du jeune homme.

Journal de G.C le 06 Avril 1720 ;
« Cher X, je ne suis pas encore mort ; bonne nouvelle, non ? Malgrés les nombreuses cicatrices qui brûlent encore sur ma peau, je me sens soudainement revivre. Probablement parce que la mort de mon paternel approche à grands pas. Certains diront que je suis un diable pour penser une telle chose mais d'autres se ralieront à ma cause parce qu'il sauront de quoi je parle ou peut-être parce qu'ils l'auront déjà vécus qui sait ? Autant vous dire que je compte les jours et j'espère très sincérement que sa mort se fera à la fin de la semaine ...

Et ce qui pensait s'avérait être juste. En effet, le docteur Léandre Harlen mourut brusquement d'amaigrissement laissant ainsi derrière lui un jeune homme d'une vingtaine d'année tout au plus ainsi qu'un héritage plutôt aisé. Or, ce que Gaven ne savait pas est que son père ne lui avait rien laissé du tout pas même un pauvre centiment, aucunes livres. Il était vrai que l'argent ne faisait pas le bonheur mais dans la situation de Gaven, ça en devenait une chose préoccupante. Le pauvre jeune homme se sentait désorienté, vivant seul au beau milieu d'une forêt, à quelques kilomètres de la principale ville. Il n'avait personne, pas même un ami sur qui compter non .. personne. Juste lui et sa conscience. Quelques jours passèrent, puis quelques mois sans que personne ne se soucit de Gaven Manlio Harlen ; comme s'il n'avait jamais été là ou encore existé. A vrai dire, il n'était pas vraiment malheureux .. il se sentait plutôt confortable dans sa - désormais sienne - maison. Jusqu'au jour où un étranger vînt à toquer à sa porte. Installé sur une chaise, le jeune homme se redressa automatiquement, le regard fixé sur la porte. Approchant lentement de cette même porte en bois, il se stoppa, restant en arrière tout en s'exprimant d'une voix haute et grave mais quelque peu incertaine. La nuit venait de tomber, fin d'un autre jour ...

« Qui est-ce ? »
« Quelqu'un qui te veut du bien ... »

Une voix d'avantage grave que la sienne venait à percer le silence de la nuit, laissant place à une sorte d'angoisse qui émanait du corps de Gaven. Ce dernier prit son courage à deux mains puis s'avança lentement vers la prote jusqu'à l'entrouvrir afin d'apercevoir cet étrange personne dont une cape recouvrait une grande partie de son corps ainsi qu'une parcelle de son visage. Un léger rayon de lune éclaira le visage de cet étranger, laissant ainsi voir apparaître une large balâfre le long de sa pomette gauche. Le jeune homme en resta comme pétrifié puis .. tout se passa très vite. L'homme finit par ouvrir en grand la porte, laissant ainsi dévoiler le reste de son visage tout aussi effrayant que sa cicatrice. Gaven eu un geste de recul ; il n'aurait pas dû car brusquement .. ce soi-disant voyageur se retrouva rapidemment à ses côtés, l'observant de ses pupilles noires et dilatées tout en esquissant un large sourire dévoilant ses dents d'une blancheur éclatante. Une de ses mains vînt à se fermer autour du cou de Gaven tandis que sa mâchoire s'avança dangereusement en direction de son cou. Inutile pour Gaven de tenter de s'échapper face à .. cette créature, ce .. vampire. Vampire, ce nom résonnait dans sa tête, il pensait que .. les vampires n'existaient pas et pourtant, il y en avait bien un qui était en train d'essayer de lui prendre sa vie. Gaven tenta de s'échapper face à ce monstre, sans grand succès. Il avait beau bouger dans tous les sens il n'arrivait pas à ses fins. Le vampire semblait assoiffé et le jeune homme allait directement lui servir de repas. Soudain, les lèvres froides voires mêmes glaciales se posèrent juste au-dessus de la clavicule du jeune homme, des frissons le parcourirent puis son coeur s'accéléra de plus belle. Le dernier souvenir qu'il eut avant de quitter son état d'être humain était la lune se voilant d'un large nuage, sombrant ainsi la forêt entière dans un profond sommeil.

« Impatient

L'impatience est sûrement mon plus gros défaut. Quand je veux quelque chose, je le veux tout de suite. Cela est sûrement dû à mon éducation ; entouré de plusieurs nurses et intendants divers qui ne vivaient que pour satisfaire mes moindres petits désirs dans les plus brefs délais. Je ne supporte pas d'attendre, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'empêcher de bouger. Même étant petit, j'agaçais sans cesse mes parents. Je pouvais faire un caprice juste parce que ma maman avait mit dix minutes et trentes secondes à m'apporter mon bol de chocolat chaud alors qu'en temps normal, elle n'en mettait à peine quatre. Effectivement, au fils des années je ne me suis toujours pas amélioré. Enfin si, on peut dire que j'ai mûri mais lorsque j'ai tendance à " trop " attendre, ça ne me plaît pas et je me sens comme obligé de le faire savoir en vociférant quelques propos maladroits. Je suis ainsi et mon impatience me courra toujours après, quoique je fasse.

« Arrogant

Je suis un jeune homme très ironique. J'utilise des expressions qui prêtent parfois à confusion, et le ton avec lequel je parle n'arrange guère les choses. Je ne me suis jamais rendu vraiment compte du fait que je puisse parler aussi froidement. Si la personne en face de moi ne me plaît pas, je me ferai très rapidemment comprendre en la dévisageant des pieds jusqu'au sommet du crâne tout en l'observant de mes yeux perçants, vous faisant obligatoirement détourner vos pupilles des miennes. Ce n'est pas que je veuille me prendre au sérieux c'est tout simplement le fait que j'ai été doté d'un caractère comme celui-ci. Oh bien sûr, je pourrai changer mais je garderai toujours mes quelques mimiques gravées au fond de mon crâne qui pourront ressurgir à n'importe quel moment durant ma vie, si jamais une personne ose me défier ou même m'invectiver derrière son dos, je saurai très bien quoi répondre à cela. A vrai dire, je n'aime pas vraiment me laisser marcher sur les pieds.

« Sociable/associable

Sociable ? Oui quelque peu. Du moins, avec les gens que je cotoie c'est-à-dire les vampires et encore .. je ne discute qu'avec Aiden. Évidemment, Je possède aussi un nombre conséquent de qualités ; Jeune homme débordant d'énergie. Je suis toujours en train de rire aux éclats, de m'amuser du moins avec Aiden ça se passe ainsi. En véritable vent de fraîcheur, je n'hésite pas à redonner le moral à toute personne l'ayant perdu, si je l'apprécie évidemment. Je n'aime aps spécialement faire la connaissance des " nouveaux " ceux que j'ai transformé pour le plaisir ou tout simplement parce qu'ils étaient mourrants. Je suis assez chaleureuse avec les gens - là encore que j'apprécie - et n'hésite pas à leur rendre service sans rien en retour, si ce n'est pas des profiteurs, bien entendu. Depuis mon adolescence, je n'ai pas vraiment changé de ce point de vue là. Je n'ai jamais été un petit garçon timide et coincé. Non, à chaque rentrée scolaire, j'essayais vivement de me trouver un nouveau camarade de classe, non pas pour être ' ami ' avec lui mais simplement pour me sentir moins seul. Oui, étant enfant, je profitais souvent de mes petits camarades car ce que je détestais le plus était resté seul dans mon coin or en grandissant, j'ai bien vite changé me trouvant beaucoup mieux éloigné des autres vampires qu'entouré de multitude de gens. A vrai dire, j'étais une grand bavard. Oui, je dis bien 'était' car à présent, j'ai relativement changé. C'est comme si je m'étais renfermé sur moi-même, comme une sorte de cocon. Je parle bien entendu avec ceux que j'apprécie mais sinon avec les autres je ne daigne même pas m'en approcher à moins qu'à l'inverse, se soit eux qui m'abborde. J'ai beaucoup changé et me voilà à presque trois cent ans devenu un vampire associable ou presque aux yeux de tous.

« Déterminé

Incroyablement têtu, je suis tel un âne. Je veux avoir raison en toutes circonstances. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous pouvez être sur que je trouverai un moyen de vous ranger à mes côtés, tel qu'il soit. Je ne lâcherai pas tant que je n'aurai pas le dernier mot. Même si je sais de manière certaine que j'ai tord, je resterai campée sur ses positions quoi qu'il arrive, jusqu'à que les personnes opposées abandonnent ... Mais si vous avez le malheur de résister, vous pouvez être certain que vous allez vous attirer mes foudres et regretter de m'avoir défié. Méfiez-vous ! Lorsque je décide quelque chose, il faut s'armer de patience, et avoir de bons arguments pour avoir une petite chance de me faire changer d'avis. Je catalogue vite les personnes dont j'ai entendu parler. De plus, imaginez-vous avoir sur le dos un véritable fou qui n'arrêtera pas de voux embêter jusqu'à ce que vous lâchez prise ? Un cauchemar, n'est-ce pas ? Et encore, vous n'avez rien vu. Je peux être pire que cela, sachez-le.

Gaven est un jeune homme de grande taille ce qui est d'ailleurs normal pour un garcon de son âge. Il a des cheveux d'une couleur cuivrée qui sont généralement en bataille. Le jeune homme n'hésite cependant pas à passer une quelconque main dans cette crinière désordonnée afin de la rendre d'avantage sauvage. Disons que Gaven n'apparaît jamais comme quelqu'un de ridicule lorsqu'il commait ce geste, bien au contraire ; il semble déterminé et sur de lui tout en ayant son propre style. Et tant pis si les gens critiquent ses cheveux, il n'en sera que plus heureux. De plus, Gaven porte de beaux yeux de couleur vert/marron foncé hérité de sa chère mère. Il a le regard doux et plutôt mystérieux. Il n'hésite pas non plus quelques fois à montrer son regard mauvais quand ça l'enchante. Le jeune homme est plutôt musclé, on peut d'ailleurs dire qu'il a hérité de la puissance musculaire de son père lequel étant plutôt musclé et robuste. Gaven posède une peau claire, blanche voire même translucide comme tout bon vampire. Il est souvent comparé à une statue de marbre, à cause de sa beauté et de la dureté de son corps. Il possède une voix de velour (un superbe ténor). Il possède de grandes cernes, plus ou moins marquée selon sa soif. Au milieu de son délicat minois, un petit nez, fin lui aussi, se fond parfaitement dans le décor. Il n’est pas excessivement grand, 1m80 étant la taille minimum pour un jeune homme de son ... âge.
Sans s’appareiller de mille et un bijou ou autres grigris, Gaven aime porter de temps en temps un collier, un bracelet, une bague. Les gens pourraient trouver cela quelque peu efféminé chez un homme, mais peu lui importe. Le jeune homme apprécie son look classique voir même simpliste ; jean, tee-shirt ou veste. Souvent, le jeune homme arbore des chemises sombres lui allant parfaitement au teint, il aime les couleurs sombres et froides. Il aime bien le changement, aussi vous ne le verrez jamais deux jours de suite avec le même haut. Cependant, les humains disent de lui que c'est un être captivant voir même fascinant. Dans l’ensemble, son physique, sa manière de s’habiller, donne de lui une impression de confiance en soi, de sérénité. Mais bizarrement on a du mal a associé, chez lui, physique et caractère, deux choses plutôt différentes.